La côte est toujours aussi sauvage et belle !
Une fois à Kapsali, nous nous installons pour attendre 16h au moins et une baisse du vent.
Cathy ne souhaitant pas refaire la traversée coupant la route des cargos, nous réservons 2 billets de ferry pour Neapolis. Ensuite, comme nous voulons visiter l'intérieur de l'ile, nous réservons également un logement et une voiture à Diakofni, port du ferry. Nous pourrons laisser le kayak et le matériel dans notre location. Les transports en commun n'existent pas sur l'île. Seuls quelques taxis arpentent les routes de Cythère. Après avoir mangé une pizza, nous repartons à 15 h 43.
La mer est calme, pas de vent.
Au départ nous voulions faire seulement quelques kilomètres pour nous avancer sur l'étape du lendemain et au final, comme il n'y avait pas de vent nous poursuivons en coupant les baies. Lorsque nous changeons d'orientation, nous trouvons une houle résiduelle de 1,5 m et une forte agitation à proximité des falaises. Nous comptions nous arrêter bivouaquer après la pointe à proximité de Paleopoli, mais la côte semble avoir été conçue pour empêcher tout débarquement : des lames de calcaire se succèdent infiniment. Impossible de trouver de coin de bivouac ! C'est au coucher du soleil que nous arrivons à Diakofti, un peu lassés par cette côte austère.
Nous trouvons une sorte de plage de cailloux au bout de la ville. Il faut vider le kayak dans l'eau car on ne peut pas le faire glisser sur le sol, les rochers coupants seraient fatals... La pleine lune nous éclaire et nous aide à retrouver nos sacs dans la nuit.
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